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trois ensemble en proférant toutes les expressions lubriques qui nous passaient par la tête et les noms les plus propres à nous énerver.

Quand nous fûmes remis, je leur déclarai que ce jour resterait un des plus beaux de ma vie libertine.

— Mon cher amant, dis-je à Georges, m’a donné déjà bien des jouissances, bien des sensations délicieuses, mais aussi fortes, aussi longues, aussi sublimes que celle que je viens de goûter, jamais.

Le cousin me dit que j’avais un cul divin ; Bibi vantait la beauté de mon petit con, et moi je flattais la valeur de leurs deux vits chéris à mon cœur.

Nous nous mîmes à table dans l’état où nous nous trouvions. J’étais toute nue, et eux l’étaient à moitié.

Je les plaçai à mes côtés, en mettant mes mains sur leurs membres rendus bien humbles. J’avais beau les agacer, c’était sans résultat.

Pendant tout le repas, la conversation ne roula que sur des sujets voluptueux, des scènes de libertinage.

Mon Bibi raconta comment il avait perdu son pucelage en me dépucelant, et le cousin nous dit qu’il avait perdu le sien avec une toute jeune putain de douze ans, n’ayant pas encore un poil à sa motte.