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folle qui éprouve les délices du ciel : j’étais heureuse. Je me disais : « S’il n’y a que les putains qui puissent atteindre les degrés de cette sublime volupté, de cette incomparable jouissance, je le serai jusqu’à mon dernier soupir. Putain, toujours, putain avec ceux que j’aimerai. »

— Bibi chéri, Georges ne me quittez pas encore, continuez, poussez, poussez, fort, plus fort !… faites-moi mourir de plaisir !… faites mourir votre petite putain à coups de vits !… et ces mêmes coups me feront ressusciter pour mourir encore !…

Ma bouche était collée à celle de Bibi, nous nous disputions les coups de langues. Mon enculeur me pressait tantôt les fesses, tantôt les tétons. J’étais au milieu des plus enivrantes caresses. Aussi mon cœur, mes sens, mes désirs étaient un volcan où s’agitaient toutes les passions, tous les raffinements sensuels de l’amour, excités par la pression de ces deux membres qui me perforaient à chaque mouvement, qui me transportaient dans des enchantements célestes.

Cet état d’exaltation, ces spasmes surhumains arrivèrent à leur comble, lorsque par leurs soupirs, leurs tressaillements je compris que mes deux fouteurs allaient me lâcher leur foutre. Alors je redoublai mes mouvements, mes baisers, et nous déchargeâmes tous les