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tendre appeler par ce sale nom qui me mettait au rang des prostituées, mais de ces prostituées ne faisant point commerce de leur peau, comme les pauvres malheureuses qui peuplent les maisons publiques.

Dans ma position, je faisais exception à la règle, cela me suffisait. Et forte de mon opinion et de mon indépendance je leur criais :

— Puisque je suis votre putain, prouvez-le moi !

Mon Bibi m’enleva le seul vêtement qui me couvrait, me mit toute nue ; m’attira sur lui en me faisant mettre à cheval sur ses cuisses et en m’introduisant son vit bandant. Quand je fus bien enfilée par devant, le cousin m’enfonça son membre dans le cul. C’est alors que je sentis une félicité suprême, un frisson de bonheur inexprimable. J’avais deux vits dans le corps, jouissant en même temps par la pensée, de l’effet du frottement de ce deux membres qui me limaient, par leurs mains, qui me branlaient, et de leurs paroles qui vantaient la bonté de mon con, de mon cul, et la beauté de mes fesses, de mes tétons.

Lorsque la liqueur divine m’inonda le devant et le derrière, je fus électrisée. Je ne trouvais pas de paroles pour exprimer mon ravissement. Je m’agitais, je me trémoussais comme une