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voudraient être à sa place ?… c’est si beau ce que je vois, qu’on ne peut qu’admirer et être extasié devant ces belles formes si blanches, si parfaites, si…

— Vous aussi, Georges, vous aimez les femmes ?… Vous avec bien raison, car les femmes aiment bien les hommes. Moi, je les adore, à partir de ce monstre qui expose toujours mes charmes au grand jour… Ce cher Bibi de mon cœur !… Et dire que c’est lui qui m’a débauchée !… Alors, vous trouvez que je ne suis pas trop mal ?… (je passais mes mains sur la gorge.) N’est-ce pas que j’ai d’assez jolis tétons ?…

Touchez, comme ils sont durs !

Il les toucha avec les mains et ensuite avec la bouche.

— Vois, Bibi, comme ton cousin aime mes bijoux ! Viens vite, si tu ne veux pas qu’il me les mange.

Bibi s’approcha de moi, non pour défendre son bien, mais pour me découvrir les épaules, les bras, tout le buste.

Le cousin l’aidait des mains pendant que ses lèvres se promenaient sur ma peau, sur ma chair. Il me faisait des suçons partout. Je frissonnais, j’avais la chair de poule. Ça se voyait à mes mouvements, à mes palpitations, à ma respiration précipitée : tout indiquait l’état d’excitation dans lequel me met-