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la garce !… si heureuse qu’elle n’a lâché prise qu’après les avoir tous reçus à tour de rôle, dans toutes les parties de son corps.

J’étais en admiration devant ce tableau si bien détaillé, cette pose si ingénieuse.

Je me penchais pour voir encore de plus près, et lire l’inscription qui était au bas. « Les joies du Paradis dans le corps » la mère se rapprocha et me souffla à l’oreille. — Si tu veux venir passer quelques jours ici, je te promets ce divertissement, et puis je te ferai coucher avec un prince, le plus beau vit et le meilleur fouteur de l’Angleterre ; douze coups sans reprendre haleine, et si la femme est jolie et complaisante, il recommence.

J’y penserai, lui répondis-je, et elle nous laissa.

À peine la porte fermée, nous nous déshabillâmes complètement et, à cheval d’abord, au bord du lit ensuite, je fus foutue mieux qu’une putain n’aurait pu l’être.

Après moi, Marietta reçut sa bonne part. Elle se tortillait comme une anguille sous les coups qu’elle recevait, qui la faisaient crier de plaisir…

Comme l’imagination est un puissant stimulant, la pensée seule que ce lit servait de trône journalier aux plus grandes lubricités, que ces glaces ne devaient refléter que des