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— Sacré nom d’un foutre ! cria-t-elle, c’est toujours plus beau !… Si tout ça est à toi et pour toi seul, mon pauvre jeune homme, tu dois bien souvent les faire pâtir, car pour avoir des tétons aussi raides, il faut que le tempérament soit de feu, et tes belles l’ont ce tempérament. Elles doivent brûler au contact de l’homme à la vue d’un beau membre, bien dur…

— N’est-ce pas, mes poulettes, qu’un bon vit, même deux, c’est le meilleur des régals ? Quand j’étais jeune, il m’en fallait bien plus !… Viens voir, ma belle, ce qu’il faut à une jolie fille bien chaude, bien amoureuse comme tu dois l’être.

Elle me conduisit vers le lit, et tirant un cordon, elle découvrit un grand cadre d’une obscénité inimaginable. Rien de comparable à ce groupe libidineux, à ce raffinement de luxure. C’était le nec plus ultra de la perversité.

Il représentait en relief, un relief vivant, parlant ; une femme au milieu de cinq hommes, enconnée par devant, enculée par derrière, suçant le vit qui est à sa portée, et branlant les deux autres, un de chaque main. Quelle divine saleté !…

— Est-ce beau, me dit la mère ?… Eh bien ! c’est ma fille qui a posé !… c’est ainsi qu’elle a été dépucelée !… Comme elle était heureuse