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Dans la crainte que j’avais qu’il ne se retirât pour décharger, je croisais mes mains sur ses fesses en le poussant si fort contre moi, que la tête de son vit entra tout-à-fait dans le gosier. Il déchargea ainsi, son foutre y coula, sans que j’en sente le goût. Aux efforts que je faisais pour le repousser, car cette tête m’étranglait, il se retira de suite me lâchant les dernières gouttes.

— Je crois, mon chéri, que tu peux te vanter d’avoir dépucelé mon gosier. Pourquoi, pendant que tu te pâmais, ne m’as-tu pas appelée par les jolis noms que tu sais que j’aime tant ?… Ne suis-je plus ta petite cochonne de femme ?

— Je te veux toujours bien cochonne, Letty !…

— Et puis ?…

— Et puis bien garce.

— Et puis encore ?…

— Bien salope…

— Mon cher amour, mon adoré, que tu me rends heureuse de m’exprimer tes désirs !… désirs que je veux satisfaire !… Écoute, chéri bien-aimé ; aujourd’hui nous serons bien sages, mais demain nous recommencerons nos folies amoureuses ; je serai comme hier, bien cochonne, bien garce, bien salope. Toi aussi tu seras bien cochon, bien fouteur ! Tu seras le fouteur salop de ta petite salope.