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duire un autre homme avec tous les ménagements que nous devons prendre pour lâcher nos débauches.

— Mais tu ne vois pas que je souffre, que je bande ?… Touche mes tétons, ils sont durs comme du marbre, ils bandent aussi !… suce-les, branle-les, branle-moi !… avec la langue, cochonne !… Viens sur moi, mets ta tête entre mes cuisses… ta bouche sur le con… ton doigt dans le cul… fous !… fous !…

Je fis comme elle, je la gamahuchai, je l’enculai et deux fois de suite nous arrivâmes au terme désiré.

Lassées, fatiguées, nous nous laissâmes aller, enivrées, anéanties jusqu’au point du jour.

Ma bonne se leva, mais elle évita autant que possible les regards de ma mère qui aurait pu mal interpréter ses traits fatigués de noceuse. Quand à moi, je restai au lit avec l’excuse d’un grand mal de tête. C’était ma ressource habituelle lorsque j’avais les yeux compromettants.

Des affaires d’intérêt obligeaient souvent ma mère à s’absenter, elle sortait à tout instant, nous prévenant lorsque ces absences devaient se prolonger. Alors un signal convenu était arboré à la fenêtre et Bibi arrivait.

Ce jour-là je le vis venir avec bonheur. Mon cœur battait de plaisir. Il me trouva