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Je sentais le mouvement de ce vit adorable qui me limait, deux mains qui me branlaient et me tiraient les tétons, et une langue qui me foutait la bouche. Je m’abandonnais à ce délire dans lequel mon âme flottait, m’entraînant dans le tourbillon de la passion, et me faisant céder à l’ivresse de la sensualité. Les portes du paradis s’ouvraient encore une fois, pour me faire ressentir toutes les joies voluptueuses de l’amour.

Après cette cinquième et délicieuse libation, nous nous étendîmes tous les trois, pêle-mêle, sur ce bienheureux lit, sur lequel nous nous étions roulés dans tous les sens, que, sous la pression de nos deux corps unis, entrelacés, nous avions si bien aplati, et dont, le craquement du bois, dans notre fureur amoureuse, avait été bien souvent couvert par nos soupirs éperdus.

Quelques heures de repos nous disposèrent à de nouveaux ébats. Ma pauvre Marietta boudait depuis la veille, elle avait besoin d’un petit soulagement que je lui réservais, et moi je grillais d’être enculée. Nos souhaits furent comblés.

Au milieu de la nuit ma bonne se leva et éclaira la chambre pendant que j’agaçais mon Bibi.

Il était couché sur le dos, dormant comme un bienheureux et cuvant toutes les bonnes