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MES PREMIERS PAS.



Je crois être l’enfant de l’amour, n’ayant jamais connu que ma mère.

J’ai été élevée chez elle par une vieille bonne très rigide, qui ne me laissait un instant seule.

Je n’avais pas une amie, je n’allais chez personne et, à la maison, je ne voyais âme qui vive, sauf ma chère maman et un professeur qui venait régulièrement tous les deux jours m’apprendre quoi ?… pas grand chose. C’est moi, au contraire, qui, plus tard, lui appris une foule de jolis passe-temps, plus