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Ton foutre va s’infiltrer dans tout mon être, je te sentirai toujours en moi. As-tu bien joui dis ?… Que préfères-tu, la bouche ou le con ?…

— Tout est bon, Letty, tout est délicieux avec toi !… de quel côté que tu donnes le plaisir, c’est toujours meilleur.

Je lui sautai au cou, je l’embrassai, je lui prodiguai les plus tendres caresses ; j’employai toutes les tendresses de mon imagination pour me rendre adorable, me faire aimer et exciter ses désirs en faisant ressusciter ce cher vit qui avait l’air de demander grâce, chose que je ne voulais pas lui accorder. — Pas encore, lui dis-je…

Marietta, toujours attentive, prévoyante, avait caché sous les rideaux de la fenêtre une vieille bouteille de vin fin et des gâteaux, auxquels nous fîmes fête ; ils arrivaient à point. Cela nous donna le temps de nous reposer un instant et de nous dire toutes les amabilités que les gens heureux savent trouver.

Mon cher Bibi contemplait ma nudité dans tous ses détails avec un soin scrupuleux. Ses yeux allaient du haut en bas, s’arrêtant sur les parties qui caractérisent la femme, et touchant, baisant celles qui agissaient sur ses sens. Mes tétons étaient les joujoux avec lesquels Bibi jouait ; il les