Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/102

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
98

prise me fit rester sage, du moins en apparence, car tout le temps je ne lui parlai que de ce que nous avions fait, de ce que j’avais éprouvé. Je lui demandai s’il aimait à me voir toute nue. — Quand nous serons seuls, tu me déshabilleras. J’aime tant à être caressée sans rien dessus.

Je lui donnai une leçon de libertinage qui ne lui était pas indifférente ; il bandait raide. Je sentais ce pieux sous mes jupes manifestant des moments d’impatience, il voulait être à l’air, il demandait sa liberté et peut-être aussi les câlineries de sa petite amie, la petite grotte qu’il avait si bien perforée, où il avait lâché ses flots d’amour. Comme j’aurais voulu le tenir, m’exercer à le branler, le faire décharger !…

Mon cher Bibi partageait mes désirs ; il attendait l’instant de commencer nos polissonneries. J’étais aussi impatiente que lui. Pour ne pas voler une minute à ces préliminaires qui devaient nous conduire dans les régions de félicités sublimes, je le priai de passer sa main sous mes jupes et en même temps j’écartai les cuisses pour lui laisser plus de facilité. — Mon chéri bien-aimé, je sens ton doigt, il est tout dedans, il me lime !… ne vas pas trop vite !… Ne hâte pas le moment… attends que nous soyons ensemble… toi en moi !…