Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/101

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
97

morale et physique, jointe à celle de la journée, me forcèrent à demander grâce. Nous nous séparâmes après bien des baisers, des protestations d’amour, de fidélité : — Adieu mon chéri, mon amant, à demain. Tu viendras de bonne heure pour ma leçon. En attendant je vais bien me reposer pour que tu me trouves fraîche, aimable… amoureuse. Quelle leçon me donneras-tu ?…

Je lui sautai au cou, je l’embrassai, je le becquetai et je lui dis à l’oreille : — Tu me donneras une bonne leçon de polissonnerie. Nous conjuguerons le verbe jouir, le verbe décharger. Puis il y a encore les verbes branler, patiner, sucer, gamahucher, etc… Celui-là, je te le dirai une autre fois. Il te fera plaisir, je l’espère… N’oublie pas demain… de bien bonne heure. Pense à ta petite femme qui t’attendra.

Il arriva bien avant l’heure.

Ma mère étant encore à la maison, nous fûmes très sérieux. Cela ne m’empêcha pas de m’asseoir sur ses genoux, de coller mes lèvres sur les siennes, d’échanger des coups de langue de lui dire et lui répéter que j’avais été bien heureuse de lui donner mon pucelage.

Il me souriait, me pressait les cuisses, n’osant me presser autre chose. Moi aussi j’aurais voulu lui presser son membre, le sortir, le voir, le détailler, mais la crainte d’être sur-