Fidèle à son amie,
Méprisant les tyrans,
Il combattit longtemps
Pour ce vain mot : Patrie !
Un jour, la France en larmes
Plia sous les revers :
Pour lui donner des fers,
Son chef vendit ses armes.
Mais pour la République
Et pour l’Humanité,
Paris, noble cité,
Redevint héroïque.
III
Trahi par la Fortune,
Sous le Mont-Valérien,
Valère, en citoyen,
Tomba pour la Commune.
Il respirait encore,
Dans l’ombre et sans secours :
Galiffet le Pandour
L’acheva dès l’aurore.
Et dans son gai langage,
Le doux chantre des bois
Semblait encor parfois
Dire à Lise : « Courage !
« De l’humble prolétaire,
Maudit soit l’égorgeur,
Maudit soit l’Empereur,
Maudite soit la guerre ! »
CONCLUSION
Pour qu’auprès des bergères
Restent les laboureurs,
Chassons les fusilleurs,
Effaçons les frontières[1] !
NON ! DIEU N’EST PAS !
S’il est un Dieu créateur de la terre,
Où donc est-il ? Et qui donc l’a créé ?
Le croyant dit : — C’est un profond mystère ;
Et c’est par lui que l’homme a procréé.
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