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12441 Que plus rude mort n’i atende.  Que plus n’i demort ni atende.
13083 Le fermal…[1]  
13649 Et après Noêl vente bise.  Et après mol vent vente bise.
13989 Renart li ros que maufeu larde !  Renars li ros, que mau feu l’arde.[2]
14383 Ysengrln, di le tu acerte.  Ysengrln, di le tu a certes.
15244 Au gart mengier iluec passot.  Au quart mengler iluec passot.
15592 var. Toz les vilains del mout mescroi.  Toz les vilains del mont mescroi.
15636 Nus prdom ne s’i doit fier.  Nus prodoms ne s’i doit fier.
16393 L’amor et la vie de lui.  La mort et la vie de lui.
19458 Qui moult par est de franche orime. Qui moult par est de franche orine.[3]


TOME III.
Vers.
Fautes.
Corrections.
20062 Se ne li quidasse avoier.  Se ne li quidasse anoier.
20451 Puis le prent par le cribunel.  Puis le prent par le tribunel.[4]d
21183 Ce dit Renart, gel’ gaaingnai.  Ce dit Thiebers,[5] gel’  gaaingnai.
21187 Fet soi Renart, male ne bone ?  Fet sol Tybers, male ne bone ?[6]
21298 Ovrez les huis de cest chancel.[7]  
21382 Deus lives péussiez aler.  Deus liues péussiez aler.
21651 De tenir la marruglerie.[8]  
21655 Ge quidoie par Saint Givon.  Ge quidoie, par saint Guion.
21898 En sa voie parfont chuant.[9]  En sa voie parfont clinant.
22113 Renart, se ge ne me muir de mort.  Renart, se je ne muir de mort.
22184 Purent moult tost endormi tuit.  Furent moult tost endormi tuit.
22655 Que demie live[10] sans dote.  Que demie liue sanz dote.
23151 N’aie voir, ce dit Roonel.  Naie voir, ce dit Roonel.
  1. On lit en variante l’encroit, expliqué au glossaire, t. II, p. 391, c. 2, par verrou, crochet. L’encroit est un mot mal lu ; c(’est le servit que porte le manuscrit.
  2. Que le feu d’enfer brûle.
  3. Franche orine, noble race.
  4. Le glossaire, t III, p. 398, col. 2, fait dériver cribunel de cerebrum. autant que la difficulté de distinguer le c du t dans le manuscrit nous l’a permis, nous avons lu tribonel et tribunel, que l’on pourroit faire venir de tribunus, chef, et par extension tête, siège du jugement
  5. Dans le manuscrit 68 C., le scribe avoit d’abord mis un R pour Renars, mais il a marqué ce R d’un point au-dessous, manière ordinaire d’indiquer les suppressions dans les mss., et l’a fait suivre d’un T., Thiebers, comme portent les mss. 98-24 et 95 C., et qui est la bonne leçon.
  6. Ce dit li chaz, ms. 195 C.
  7. Chancel, expliqué au glossaire, t. III, p. 393, col. 2, par espace entre le maître-autel et la balustrade qui le ferme, signifie grille, ballustrade, du latin cancelli, orum.
  8. Marruglerie, qu’on lit dans d’autres manuscrits mareglerie, marreglerie, donné au glossaire t. III, p. 418, col. 2, pour marguillerie, charge de marguillier, pourroit bien venir de marrogier, marroglier, jeu de marelle, auquel les trouvères font de fréquentes allusions, voir Supplément, p. 73 et 83.
  9. Le verbe chuer semble avoir été admis à tort au glossaire, t. III, p. 394, col. 2.
  10. Cette faute se reproduit plusieurs fois, nous ne la relèveront plus.