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Ce qui Regnart tient bien l’office
Quant au Singe du tout failli,
Qui, souffretous et malbailli
De querre queue s’en venoit
Qui neisun lieu ne li tenoit.
Bien doivent estre ceulz repris
Qui héent tant honneur et pris,
180Que n’est nulz qui d’eulz puisse traire
Ce qui nul bien ne leur peut faire,
Et de richesce ont si grant nombre
Que plus les griève et les encombre,
Foi que je doi saint Liénart,
Que sa queue ne fait Renart.
J’en say de tielx, et se je osasse
Mout volentiers les vous monstrasse,
Que tiennent tant et meuble et rente
Que se eulz ierent parti en trente
190Telle richece et atallie,
Et à droit largesce….[1]
Miex en vaudrait tout le païs.
Tel riche[2] soit de Dieu haïs
Qui riens ne font que fere doient,
Et ont ce dont se cheviroient
Quatre homs plus courtoisement

  1. Il manque ici un mot au manuscrit ; peut-être partie, partagée, divisée.
  2. Le manuscrit porte richesce.