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Vers 15302 :

Bien en fait tou à Dame-Deu. (98-14.)


Après le vers 15297, la bnnche se termine ainsi :

A grant planté ont viandez,
Ras et soriz et peaus d’irangnez.
La dame ateint le botereax,
Renars lor croist forment le peax ;
Remez i ot à cise hart
Que orent pris li fil Renart,
Et bons pastez ourent d’anguillez :
Savez conment il furent prisez :.
Uns Hayron venoit de rivière
Qui s’asist desuer lor tesnière ;
L’anguille del cul li chaï,
Et la Renarde l’a saisi ;
Si l’escorcha, s’en fist pastez,
Don Renars l’en a moult loez.
Au darein mès orent limas
Qui furent mengiez au sabraz.
Renars menja ovec sa fame ;
Quant ot mengié, si li dit : Dame,
Moult [ai] lonc temps reclus esté
En l’abéie coroné ;
Guerpie l’ai du tot en tot,
Diablez i soient quant en n’i f… ![1]
Le f… vies el cors rantré,
A poine en serai mez sané.
Dame, il covient que ge vos f…,
Moines aient[2] la male goute !

  1. Nous nous serions abstenu de donner la suite de cette variante, si le texte n’eût présenté trop fréquemment de semblables détails.
  2. Dient au manuscrit.