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plus remarquables ne seroit peut-être pas sans intérêt pour la science.

Une révision attentive nous a fait aussi apercevoir dans l’imprimé quelques fautes que nous avons cru devoir relever.

Le travail que nous publions aujourd’hui se compose donc de morceaux inédits, de variantes et de corrections ; il est terminé par une table des branches, avec indication des folios où elles se trouvent dans les différents manuscrits, et des pages du Roman du Renart et de ce Supplément.

I. Si conme Renars menja dant Pinçart le Hairon et fist à peu noier le Vilain. C’est la branche de M. Méon ; le titre que nous lui donnons est composé d’après le texte même ; dans le manuscrit coté B. L. F. 195 B., de la bibliothèque de l’Arsenal, d’où elle est tirée, des majuscules peintes en rouge et en noir[1], et un C suivi d’un numéro d’ordre ajouté par une main moderne, distinguent seuls les différentes branches. Celle-ci figure au manuscrit comme chapitre ii, et vient entre les branches Si coume Renart manja le poisson aus charretiers et Si conme Renart fist avaler Ysengrin dedenz le puis. Suivant l’indication de M. Méon, elle devroit être placée après cette dernière branche. Sa composition ne doit pas remonter au-delà du XIVe siècle. La partie où le Héron est en scène est entièrement neuve ; le reste

  1. Voir le fac simile placé en regard de la première page de texte de ce volume.