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AVERTISSEMENT.




Peu de temps après la mort de M. Méon[1], et à la vente de ses livres, M. le prince d’Essling, ami éclairé de notre ancienne littérature, fit l’acquisition d’une branche inédite du Roman du Renart, dont la copie avoit été prise par M. Méon lui-même.

Nous nous chargeâmes avec plaisir de la publication de cette branche sur la proposition que nous en fit M. Silvestre. La copie ne portoit aucune indication qui pût faire découvrir le manuscrit d’où elle étoit tirée ; pour tout renseignement on lisoit ces mots en tête : Tome 1, suite de la page 239. Le désir de remplir consciencieusement nos fonctions d’éditeur et l’espoir de faire quelque nouvelle découverte nous firent prendre la résolution de compulser les nombreux manuscrits du Roman du Renart que possèdent les bibliothèques publiques de Paris.

Dans un court avertissement placé en tête du Roman du Renart, l’éditeur dit qu’il a fait son travail

  1. M. Méon est mort en 1829. Voir un article nécrologique de M. Paris inséré dans l’Universel.