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Entrés fu en male semainne.


Après le vers 4834, ajouter :

Mais il n’ayoit riens à mengier.
Tant s’estoit alès porcacier
Et parmi plain et parmi bois,
Que il ot viande à son cois :
Sor son col enporte un oison. (195 B.)


Après le vers 4842 :

Recéu l’ont lié et joiant
A lui, sa lame et sa mesnie.
Moult se repent et s’umelie
De ce que à Primaut a fet ;
A Dem-le-Dé se rent meffet ;
Du mal qu’a fet or se repent ;
Sa vie amende durement.

Cette fin, si peu d’accord avec le caractère de Renart, n’a d’ailleurs rien que de conforme è l’innocence que lui attribue le texte des manuscrits 7607-5 et 1980 dans le cours de cette branche. Selon ces manuscrits, c’étoit sans malice que Renart s’efforçoit de délivrer Primaut, et

· · · · · · · · · · · · · si l’a laissié
Comment cil qui en fu dolent,

lorsqu’on lit dans l’imprimé, au contraire, vers 4497 :

Qui n’en a pas le cuer dolent.

Ce n’est que pour se venger des mauvais traitements de Primaut, qu’il le fait tomber dans le piège où celui-ci est pris.