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DE L’ÉDITEUR.

gne, que, grâce à l’obligeance de M. Van-Praët, je pourrois en citer au moins vingt-quatre éditions différentes tant en prose qu’en vers, sans comprendre le charmant poëme de Jean Wolfgang Goethe qui l’a divisé en douze chants.

Gerard Leeu l’imprima en prose flamande à Goude en 1479, in-4o  ; cinq autres éditions dans la même langue ont suivi celle-là.

Guillaume Caxton le traduisit du hollandais en anglais, et le mit sous presse dans l’abbaye de Westminster, en 1481, in-folio ; et depuis cette première, il en parut quatre autres à Londres.

Deux éditions ont été publiées en danois, une à Lubeck en 1555, et l’autre à Copenhague en 1656, toutes deux in-4o .

Il en a été donné cinq de la traduction faite par Hartman Schopper, dont la première fut imprimée à Francfort-sur-le-Mein en 1567, in-8o , et réimprimée quatre fois depuis dans la même ville.

Indépendamment de ces différentes traductions, la Bibliothéque du Roi possède un manuscrit du xive siècle, ayant pour titre : Dialogus Isengrinum inter et Renardum versibus elegiacis, qui quidem Dialogus satyricus Jacobo Merlandro tribuitur a Steph. Baluzio. Ce dialogue renferme plusieurs branches du Roman du Renard.

Une chose très remarquable sur ce Roman, c’est qu’il a été traduit et imprimé dans plusieurs langues, et qu’il n’a jamais été publié dans sa langue originale ; car on ne peut regarder comme des édi-