hésitation, finit par lever son voile. C’était
une femme de vingt-huit ans, de grande
taille avec des cheveux magnifiques et
qui se portant bouclés à cette époque
tombaient jusque sur ses épaules ; ses
sourcils, ses cils et ses yeux étaient d’un
noir de jais, son nez droit, ses lèvres
rouges comme du corail, son menton
fortement dessiné, sa gorge et ses hanches
étaient indiquées, mais n’avaient pas le
développement que l’on aurait attendu de
sa taille.
Voyant que j’attendais l’explication de la visite :
— Monsieur, dit-elle, vous trouverez peut-être un peu étrange la démarche que je fais près de vous, mais vous seule pouvez me donner le renseignement que je désire.
Je m’inclinai.
— Trop heureux, madame, lui répondis-je, si je puis vous être bon à quelque chose.
— Monsieur, il y avait chez la marchande de lingerie qui demeure au rez-de-