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CHAPITRE III
hère enfant, c’était en effet la nature
et une nature adorable qui parlait
en elle.
J’avais dans ma bibliothèque une collection d’excellents livres ; elle avait lu toute la journée.
— T’es-tu ennuyée ? lui demandai-je.
— De toi, oui ; de moi, non.
— Qu’as-tu lu ?
— J’ai lu Valentine.
— Alors, cela ne m’étonne pas, lui répondis-je. Tu sais que c’est un chef-d’œuvre, tout simplement !
— Non, je ne sais pas ; mais je sais que j’ai beaucoup pleuré.
Je sonnai : madame Léonie entra.
— Préparez-nous le thé ; lui dis-je.