ne devraient jamais aller voir jouer, mais
enfin !
— Je ne trouve pas, moi. Cela m’a tout émue et à partir de ce jour-là, j’ai dit à ma sœur et à monsieur Ernest que je voulais être actrice.
— Bah !
— Alors, monsieur Ernest et ma sœur, se sont regardés. Ma foi ! a dit ma sœur, si elle avait la moindre vocation, cela vaudrait mieux que d’être lingère.
— Avec cela, a dit monsieur Ernest, que par mon journal, la Gazette des Théâtres, je pourrais la pousser.
— Eh bien ! voilà qui est à merveille, ce me semble,
— Madame Béruchet était prévenue que je coucherais chez ma sœur et que je ne rentrerais que le lendemain matin. Après le spectacle nous revînmes rue Chaptal et je me mis à déclamer, à redire les principales scènes que j’avais retenues et à faire de grands bras, comme cela.
En faisant de grands bras, Violette ouvrait son peignoir de batiste et sans s’en