étaient restés dans les fontes de velours.
Le premier des deux qu’on en tira était un
godemiché ordinaire en caoutchouc et de
façon française ou anglaise, seulement
plus soigné que ceux que l’on fait en fabrique,
ou plutôt que l’on faisait à cette
époque pour les couvents espagnols ou
italiens, où il s’en vendait plus de deux
millions tous les ans.
Celui-là était comme celui de Diane de Poitiers, de taille ordinaire, mesurant de cinq à six pouces, avec du poil naturel à sa base, et peint en couleur de chair. Le système pour lancer la liqueur était plus simple ; comme la matière fléchissait sous les doigts, il n’y avait qu’à presser les testicules à un moment donné et la liqueur qu’on y avait introduite d’avance en jaillissait.
Celui-ci n’ayant rien de particulier comme art, subit un examen beaucoup moins long que celui qui, selon toute probabilité, avait eu l’honneur de servir à Diane de Poitiers.
On passa au troisième.