l’écrin… Le bijou qu’il renferme est, non
seulement un bijou historique, mais encore
une œuvre d’art. On l’attribue tout simplement
à Benvenuto Cellini ; et Odette
ouvrit l’écrin de velours rouge et montra
à Florence un véritable chef-d’œuvre de
sculpture sur ivoire.
C’était la reproduction exacte et sans exagération des parties sexuelles de l’homme, le gland, la verge en étaient d’un poli admirable, mais les testicules destinées à rester dans la main de l’agent, homme ou femme, présentaient la plus fine sculpture qui se pût voir.
Sur la rugosité de la peau admirablement imitée et sur le rebondissement des testicules étaient sculptées d’un côté, les fleurs de lis de France et de l’autre côté s’entre-croisaient les trois croissants de Diane de Poitiers.
Il n’y avait donc pas de doute que le merveilleux bijou n’eût appartenu à la fille de monsieur de Saint-Vallier, à la veuve de monsieur de Brèzé et à la double maîtresse de François Ier et de Henri II.