corps et se concentrer au vagin, j’enveloppai
une dernière fois le tour de mes
lèvres dans une suprême aspiration et bon
gré mal gré, je reçus la véritable âme de
la comtesse.
Je n’avais attendu moi-même que ce moment là pour m’abandonner à toute la violence du plaisir.
Violette gisait mourante à mes pieds.
Je n’eus pas la force de m’opposer au mouvement que fit la comtesse qui poussa un cri terrible en jetant les yeux sur le champ de bataille et qui bondit hors du lit.
— Ma foi, dis-je à Violette, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour me brouiller avec la comtesse, c’est à toi de nous raccommoder.
Et je rentrai dans le cabinet de toilette.
J’entendis d’abord des cris, puis des larmes, puis des soupirs ; alors je soulevai la portière et je vis Violette qui me raccommodait de son mieux avec la comtesse en me succédant près d’elle.
— Ah, fit la comtesse quand Violette