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fermée pour qu’il n’y eût pas mélange de jour et de lumière, ce qui donne des tons blafards et faux.

— Violette ! Violette ! cria la comtesse de la porte, où donc es-tu ?

— Ici dans le cabinet, répondit l’enfant.

La comtesse en trois bonds eut traversé la chambre à coucher.

Elle s’arrêta sur le seuil.

Violette sortit de la baignoire son torse de Néride, en lui tendant les bras.

— Ah ! oui ! oui, dit la comtesse en s’y précipitant.

Elle était vêtue d’une longue blouse de velours noir tenue au col par un gros diamant et serrée à la taille par une ceinture russe tissée d’or, d’argent et de cerise.

Elle commença par ôter ses bas de soie rose et ses bottines qui se tiraient comme des bas ; puis elle déboutonna le bouton du haut, déboucla sa ceinture et laissa glisser sa blouse.

Sous la blouse de velours noir était un peignoir de batiste garni de Valenciennes au cou et aux manches.