fait d’un ongle de chèvre, que l’on se mettait au doigt pour pincer les cordes. Dans l’histoire de la lyre antique, il y a encore là un point resté obscur.
Chez les Grecs, ceux qui jouaient de la lyre, cythare ou tortue, jouissaient d’une plus haute distinction encore que les joueurs de flûte ; ils étaient revêtus, pour paraître dans les festins, d’une longue robe de pourpre ; et lorsqu’ils entraient au théâtre, c’était avec une couronne sur le front. Ceux d’entre eux qui remportaient le prix de la lyre obtenaient la couronne de laurier des triomphateurs.
Voilà, mon ami, où en resta cette étude ; si vous voulez que nous la complétions ensemble, venez me le dire à Paris et n’attendez pas trop longtemps. Laisserez-vous monter sans vous, d’ailleurs, Marta aux Italiens ? Venez donc. Vous apporterez en même temps à l’Opéra ou à l’Opéra-Comique une de ces splendides partitions que vous savez écrire, et je ne serai pas le seul à me réjouir de votre séjour ou de votre retour à Paris.