Page:Le Présent, année 1, tome 1, numéros 1 à 11, juillet à septembre 1857.djvu/418

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
410
LE PRÉSENT.

Un nouveau jour se lève à l’horizon du monde,
Et le sang de mon Dieu cimente parmi nous
Le seul temple assez grand pour nous contenir tous.
Là, dans un même élan d’espérances communes,
L’homme méditera de plus hautes fortunes.
La paix, la liberté, le ciel à conquérir
Feront un saint devoir de vivre et de mourir,
Et les siècles verront, pleins de joie infinie,
La famille terrestre à son Dieu réunie !

Leconte de Lisle.


(La suite au prochain numéro.)