d’œil de l’homme d’État s’unit à la science du jurisconsulte ; M. Édouard Hovelt, notaire à Dunkerque, dans son étude sur la liberté testamentaire et le droit de propriété[1] ; M. Amédée Trouillard, avocat à Niort[2] ; M. Charles Richet, dans la Revue des Deux Mondes[3] ; M. Hyacinthe de Gaillard, avocat à Valence[4] ; M. J. Girod[5].
Enfin, une importante réunion de jurisconsultes catholiques ; qui se rassemble chaque année dans une des principales villes de France, après avoir pendant deux années étudié la question de la liberté de tester, a formulé en 1883, au Congrès de Nantes, la conclusion de ses études en ces termes :
« La loi civile doit à la famille et à l’autorité paternelle qui la gouverne une protection efficace dans tout ce qui est indispensable à la permanence des institutions domestiques. Les jurisconsultes catholiques demandent que la législation assure ou tout au moins, et en attendant mieux, favorise la transmission intégrale du foyer et de l’atelier.
« Il est donc nécessaire de poursuivre d’abord l’abrogation des dispositions législatives, qui,