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épilogue. — la famille du lavedan, de 1869 à 1883
Mais cet avoir est grevé d’un passif considérable, dont une partie provient des dettes contractées à l’occasion du procès.
Emprunts en argent à divers |
7,000 f. 00 |
Emprunts à Joseph Oustalet, fils de Savina, sur sa prime d’engagement en 1869 |
1,300 | 00
Dot de Pierre Cazaux, gendre, qui l’a versée en entrant dans sa nouvelle famille[1] |
4,300 | 00
Reliquats de dots dues aux frères et sœurs de Savina, et revenant par achat ou donation à Marthe et à son mari |
3,900 | 00
Total |
16,500 | 00
Il faut déduire de ce passif les avancements d’hoirie, comptés à trois des sœurs de Marthe en espèces ou en trousseaux |
4,300 | 00
Reste pour le passif |
12,200 | 00
Total de l’actif |
32,212 | 59
Actif net |
20,012 | 59
Par son contrat de mariage du 22 octobre 1861, Marthe avait été gratifiée du quart des biens de ses père et mère, à titre de préciput. La même disposition avait été prise par les auteurs de Savina en faveur de leur fille dans le contrat du 6 février 1838. On saisit là une habitude encore vivante, celle d’instituer l’héritier ou l’héritière au moment du mariage du premier-né.
C’est un legs du passé et de la Coutume.
- ↑ Pierre Cazaux était le fils aîné de sa famille ; mais il a cédé le pas à sa sœur, qui a été instituée héritière, et il a introduit un gendre dans la maison à sa place. (Voir, sur les avantages de l’institution de l’héritière, § 16, et ci-après XII.)