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sur leurs parents par les jeunes gens désireux de devenir indépendants et de s’élever à la dignité de chefs de famille.

Ces diverses combinaisons, indiquées par l’antique tradition du pays, réalisent la plupart des avantages qu’on a prétendu faire surgir récemment, à titre d’innovation, des principes absolus de communauté. Si elles ont persisté jusqu’à ce jour, nonobstant les influences qui tendent à les détruire (§ 34), c’est qu’elles concilient à un haut degré les avantages dérivant de ces principes avec les justes exigences de la liberté individuelle.

La dot et le trousseau attribués dans cette famille aux jeunes gens de la dernière génération (§ 33), c’est-à-dire aux enfants de Joseph Py, qui ont été récemment établis, peuvent être estimés comme suit :

FILLES GARÇONS
Dot en argent payée par acompte 
1,578 f.50 1,421 f.50
Trousseau linge et vêtements 
667 00 574 00
40 brebis 
"     "  400 00
1 armoire et 1 lit garni 
150 00 "     " 


Totaux 
2,395 50 2,395 50

On peut admettre que ces dots sont constituées tous les quatre ans (§ 18), et qu’en conséquence la communauté supporte, pour cet objet, une charge moyenne annuelle de 598 fr. 87.

La majeure partie de cette dot est prélevée sur