Ya ! sergent, fufu zen lécherez le barbe… Ah ! ah ! (Il rit.)
Je vous suis… (Ils entrent au cabaret.)
Scène IV
En voilà une cassine !… Ce matin, vers les sept heures, je roupillais sus ma surpente, quand voilà le patron que chapote : pan ! pan ! — « Guignol ! veux-tu descendre ? » — « Eh ! j’suis pas marchand de cendres ! » — Là-dessus, le voilà que monte et que me tiripille, et que me dessampille, et que m’empogne par mon sarcifis, et que me fait débarouler que je m’en suis cogné le melon sur la cadette… Je me rebiffe… il me donne mon compte en deux temps, v’lan ! à coups de grolles, que c’est une manière peu chenuse de régler un domestique… si bien que du depuis je me lentibardanne les mains ballantes avec les six liards d’économie que je conserve là pliés dans une patte. — Ah ! bah ! comme dit le cousin Gnaffron : « Vive la joie et les mattefains !… » (Chantant à tue-tête.)
Ma Mia Jeanne,
Allons aux Brotteaux
Car il fait bo bo bo bo »
Eh ! l’ami !
Quoi qu’y gnia, la Croûte ?
Pourquoi m’appelles-tu la Croûte ?
Vous m’appelez bien la Mie. (Ils rient.)
Ce farceur-là me boite ! (À Guignol.) Tu as un gosier de merle… continue… chante… voilà cinq francs pour ta séance.