toi ici ; on ne peut donc pas sortir un m’ment sans que te fasses des tiennes ! pour sûr que ton ouvrage n’est pas faite… Où que t’allais comme ça ?
Femme, j’allais me bambaner.
Te bambaner sans moi, pendart ! qui t’a permis ?
Femme, connais-tu la racine de la Mère-Rique ?
Ta Mère-Rique, dis-lui qu’elle vienne me parler.
Femme, voilà la racine.
Il me menace ! ah ! touche-moi donc, tiens ! (Elle le soufflette.)
Femme, prends donc un peu de racine… Pan ! pan ! (Il la frappe.)
Au meurtre ! à l’assassin ! Ah ! mes nerfles, mes nerfles ! Ah ! ah ! (Elle tombe sur la bande).
Chapote, Guignol, ça c’est bon pour les nerfes.
Ah ! c’est toi ! traîne-grolle, matevet, rien que vaille. (Elle parvient à s’emparer du bâton et frappe des deux côtés.)
Tiens-bon ! Guignol… t’es fichu si te cannes.
Si te me bassines encore, te va voir.
Tiens !
Ah ! t’as pas encore assez mangé de racine (il la frappe).
Bravo !…
Aïe ! aïe ! je me trouve mal. (Elle tombe et se redresse aussitôt contre Gnaffron.) C’est toi que me vaut ça… houe !
Elle me graffine ; à moi, Guignol !