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Claude Le Petit.

On connait quelques particularités de la vie de Claude Le Petit, elles corroborent ses œuvres, mais sur sa naissance et sur sa famille les sources sont plutôt rares. D’après son interrogatoire du 30 août 1662, il a déclaré être né à Breveuil, près de Forges, et avoir été élevé par une de ses tantes^[1]. Il s’agit sans nul doute de Beuvreuil^[2], commune de Dampierre en Bray^[3]. La profession de son père et de son frère est indiquée dans une note à la main inscrite sur un exemplaire de l’édition originale de son Paris ridicule, Cologne, 1668, et dans un avis placé en tête de la réimpression de ce poème qui figure à la suite du recueil collectif : Le Tableau de la vie et du Gouvernement de Messieurs les Cardinaux Richelieu et Mazarin et de monsieur Colbert… Cologne, Pierre Marteau, 1693. Et c’est tout !

La Famille de Claude Le Petit.

Le registre du XVII^e siècle des baptèmes, mariages et décès de Beuvreuil devrait contenir son acte de baptême si Claude Le Petit a dit la vérité aux conseillers du Parlement. Il n’est pas impossible qu’il l’ait déguisée pour ménager l’honneur des siens quoique ceux-ci aient été, suivant Jean Rou^[4], « gens dénués de tout crédit et support ».

↑ M. Ed. Tricotel a fait naître Claude Le Petit à Beuvron, près de Forges en Normandie ; or, ce Beuvron n’existe pas, et M. Tamisey de Larroque, qui s’est aperçu de l’erreur commise par Tricotel, a précisé Beuvron-sur-Auge (canton de Cambremer, Calvados), ce qui est impossible, l’interrogatoire portant « près de Forges ». Il est vrai que l’arrêt du 31 août 1662 indique, par erreur, Beuvron.
↑ Beuvreuil en Normandie, diocèse, parlement et intendance de Rouen, élection d’Andely, sergenterie de Gournay (en Bray). On n’y compte point de feux privilégiés, mais seulement 14 feux taillables. Cette paroisse est à une lieue N. N. O. de Gournay (Dict. géographique d’Expilly, 1764). La commune de Beuvreuil n’existe plus, elle a dû être rattachée a celle de Dampierre.
↑ Dampierre, en Normandie (comme pour Beuvreuil). On n’y compte point de feux privilégiés, mais seulement 105 feux taillables. Cette paroisse est à une lieue et demie N. O. de Gournay et 6 et demie N.-N.-E. d’Andely (Dict. géogr. d’Expilly, 1764).
↑ Mémoires inédits et opuscules de Jean Rou, avocat au Parlement de Paris (1638-1711), publiés par Francis Waddington. 1857. t. II. p. 317.

[1] M. Ed. Tricotel a fait naître Claude Le Petit à Beuvron, près de Forges en Normandie ; or, ce Beuvron n’existe pas, et M. Tamisey de Larroque, qui s’est aperçu de l’erreur commise par Tricotel, a précisé Beuvron-sur-Auge (canton de Cambremer, Calvados), ce qui est impossible, l’interrogatoire portant « près de Forges ». Il est vrai que l’arrêt du 31 août 1662 indique, par erreur, Beuvron.

[2] Beuvreuil en Normandie, diocèse, parlement et intendance de Rouen, élection d’Andely, sergenterie de Gournay (en Bray). On n’y compte point de feux privilégiés, mais seulement 14 feux taillables. Cette paroisse est à une lieue N. N. O. de Gournay (Dict. géographique d’Expilly, 1764). La commune de Beuvreuil n’existe plus, elle a dû être rattachée a celle de Dampierre.

[3] Dampierre, en Normandie (comme pour Beuvreuil). On n’y compte point de feux privilégiés, mais seulement 105 feux taillables. Cette paroisse est à une lieue et demie N. O. de Gournay et 6 et demie N.-N.-E. d’Andely (Dict. géogr. d’Expilly, 1764).

[4] Mémoires inédits et opuscules de Jean Rou, avocat au Parlement de Paris (1638-1711), publiés par Francis Waddington. 1857. t. II. p. 317.

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