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ABSINTHE
Apocalypse, ch. VIII
(10-11).
L’ange de l’Apocalypse,
Lumineux épouvantail,
Réveille l’humain bétail
Sur la montagne de gypse.
Il développe l’éclipse,
Ainsi qu’un noir éventail,
Et la planète en travail
S’arrête sur son ellipse.
L’herbe pousse au bord abject ;
Elle embaume l’air infect ;
Le cristal se coule et tinte ;
Au fleuve l’Étoile choit,
Verte… Et le poëte boit
Le poison qu’il nomme ABSINTHE !