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VII

RONDE NOCTURNE


Le vent nocturne, que parfume
L’odeur fraîche des floraisons,
Fait tinter à travers la brume
Les flots sonores des chansons.

Le charme d’un frisson lunaire
Court et palpite dans la voix
Qui bruit argentine et claire
Sous le silence obscur du bois.

Le sommeil sourd des rameaux sombres
Emplit mystérieusement
L’horreur frissonnante des ombres
D’un peuple spectral et charmant.
 
Sous l’éblouissement stellaire
Qui pâlit les obscurités,
Dans une danse circulaire
S’entrelacent des nudités.

Salut, Houris, anges féeriques,
Promises aux hommes pieux,
O vous que les Hudhuds lyriques
Évoquent de l’azur des cieux ;