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Les mères ont pleuré, en songeant à leurs fillettes qui entreront demain, si elles n’y sont déjà, dans un bagne aussi infect que celui à Hirlet.

Turellement, ce jean-foutre de patron n’a pas été mis en cause. Les canards du patelin se sont bien fendus de quelques larmes de crocodile sur les cadavres des deux copines. Mais, pas un n’a cherché la patte de l’assassin.

Et le patron continuera à violer ses ouvrières jusqu’au jour où il se frottera à une bougresse assez délurée pour lui arracher les yeux, ou le châtrer.