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LETTRE IV

entr’ouverte, qui était son unique vêtement. De l’autre côté M. Everard en chemise également, armé de deux flambeaux afin de mieux éclairer les ébats de la méchante fille et du vilain garnement qui se montraient ainsi nus devant eux dans les joies du coït, son magnifique priape, en pleine érection, retroussait la chemise et donnait des marques non équivoques de l’effet enchanteur que cette lascive scène produisait sur lui.

Lady Lovesport fut la première à rompre le silence. Eh bien ! petit coquin, est-ce donc là la leçon que vous avez apprise à l’école ? C’est donc ainsi qu’on vous a enseigné à traiter les demoiselles ? Faut-il que je vous fustige et refustige, vilain garçon, pour vous guérir de vos méchantes façons ? Et à chacune de ses paroles elle cinglait de la verge le joli postérieur blanc qui brillait comme l’ivoire à la clarté des bougies.

Ma honte fut grande et je fermai les yeux pour éviter ses regards. Mais Henri se chargea promptement de donner un autre cours à mes pensées. Sa seule réponse aux railleries de Lady Lovesport fut un mouvement de va-et-vient de ses fesses à l’unisson des coups de la verge, poussant en avant puis se retirant juste assez pour ne pas dégager du fourreau l’arme charmante qui, à chaque instant, s’enfonçait d’un bout à l’autre et qui me perforant profondément se plongeait, jus-