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LETTRE IV

tuaire de la volupté. Mais quand le cher enfant observant les plus grandes précautions, eut doucement retiré son vigoureux instrument jusqu’au bord même de la cavité et l’eut fait rentrer ensuite avec lenteur, jusqu’au point de sa première intrusion, je m’aperçus que la lubrification du passage, résultat naturel de cette première et agréable émission, avait tellement déblayé la voie et aplani les obstacles, que je n’hésitai plus. Lui rendant ses ardentes caresses, je le laissai entièrement maître de poursuivre sa course de la manière qu’il jugerait convenable.

Mais hélas ! Je n’étais pas au bout de mes peines. Tant qu’il se maintint dans la partie du chemin couvert qu’il avait déjà parcourue, l’effet produit fut agréable, mais dès qu’il tenta de pousser plus loin et de faire pénétrer l’arme d’amour jusqu’au fond de mon être, l’écartement des parties et le déchirement dû à son passage, me causèrent une si atroce douleur, que laissant échapper quelques gémissements à demi étouffés que m’arracha la souffrance, je me trouvai contrainte de l’implorer de retirer l’instrument du supplice et de mettre fin à mes angoisses.

Quoiqu’il dût faire un bien pénible effort pour s’interrompre ainsi au milieu de sa carrière de jouissance, alors qu’il touchait au but de ses désirs, le cher enfant n’hésita pas à se conformer à ma demande. Il était en train