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LETTRE IV

palpiter entre mes doigts la chair tiède, douce et polie du cher objet ! Je le serrai tendrement et dans la violence de mes sensations, je serais tombée si Henri ne m’avait retenue dans ses bras.

Je m’étais sans doute promis un changement mais ce que je tenais dans la main dépassait tellement mon attente qu’il me semblait ne pouvoir en jouir assez par mes attouchements et mes caresses. Henri, toutefois, me donnant un chaud baiser comme pour me remercier du plaisir que je lui procurais, attira bientôt mon attention sur le spectacle que nous avions devant nous, spectacle excitant au plus haut degré bien qu’il ne fût certes pas nécessaire, le moins du monde, d’agir encore sur mes sens enflammés.

Lorsque je regardai de nouveau, je trouvai M. Everard couché, entièrement nu, sur le sopha et les jambes étendues devant lui. Son boute-joie montrant sa tête vermeille, se dressait dans toute sa majesté le long de son ventre et allait jusqu’au nombril. Ma tante s’était mise à cheval sur les jambes de son amant, son visage tourné vers le sien et Suzanne debout à côté d’elle, la verge à la main, se préparait sans doute à l’appliquer sur les fesses veloutées de Lady Lovesport qui penchée en avant, les lui présentait bien relevées et dans tout leur développement. Suzanne paraissait d’ailleurs, n’atten-