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LETTRE IV

Mais des sensations plus délicieuses encore m’attendaient. J’avais été si absorbée par la scène dont nous étions témoins que j’avais presque oublié la présence d’Henri ; je m’étais seulement aperçue que tandis que l’un de ces bras entourait ma taille, son autre main parcourait librement mes charmes les plus secrets Il maniait mes fesses satinées, jouait avec les poils frisés qui depuis notre séparation avaient entièrement garni la grotte de l’amour et essayait, sans y réussir, de glisser un doigt téméraire au centre du plaisir, si étroit, comme tu le sais, que c’est à peine s’il peut admettre tes doigts effilés.

Je n’avais d’ailleurs pas remarqué qu’en même temps que ma tante et ses partenaires se déshabillaient devant nous, le jeune drôle avait lâché ma taille et s’était activement occupé à faire la même opération sur lui-même si bien qu’il avait entièrement détaché ses pantalons et les avait laissé tomber jusqu’à ses genoux. Tu peux donc te faire une idée, sinon comprendre entièrement, quel fut ma joie lorsqu’au moment où je contemplais le miraculeux objet exhibé par M. Everard, je sentis mon compagnon me prendre la main et la placer sur un membre non moins excité et plus précieux encore pour moi que celui que j’avais sous les yeux. Ciel ! comme ce contact me fit tressaillir et quel frison de volupté me parcourut tout le corps lorsque je sentis