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LETTRE IV.


Émilie à Lucie.


C omment te décrire, ma chère Lucie, tous les plaisirs que je viens de goûter, plaisirs qui dépassent même les excès de jouissance que mon imagination avait pu concevoir d’avance et auprès desquels les transports que j’ai éprouvés dans tes bras me paraissent bien faibles et ne sont, pour dire la vérité, que des jeux d’enfant ! Quand bien même, d’ailleurs, je voudrais essayer de te peindre toutes mes sensations, je remplirais des volumes sans parvenir à t’en donner une idée incomplète, il faut donc me contenter de mettre sous tes yeux le récit détaillé de quelques-uns des événements qui viennent de se passer, en laissant à ton imagination le