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LETTRE III

fois que je sentis la pointe se trémousser entre mes lèvres, je passais doucement la main sur le dard palpitant qui glissait sous mes doigts de la façon la plus délicieuse.

Ce manège inspira à Henri les plus vives expressions de plaisir et de satisfaction et je sentis bientôt les baisers qu’il m’appliquait sur le centre de la volupté, augmenter d’ardeur et d’intensité tandis qu’il m’engageait à continuer des mouvements si délicieux pour lui. Le voyant jouir si fort des caresses que je lui prodiguais, et constatant qu’il donnait des coups de reins toujours plus énergiques, je serrai plus fortement le membre chéri dans ma main, et j’accompagnai chacun des haut-le-corps lascifs d’Henri par une pression plus vive, en même temps que je faisais entrer dans ma bouche aussi à fond que possible la tête vermeille de l’instrument et que je l’excitais avec ma langue en la promenant tout autour de cette surface délicate et lubrifiée. Je continuai pendant quelques minutes ce traitement agréable mais irritant ; les secousses que donnait Henri devenaient à chaque instant plus violentes et ses mains qui avaient empoigné solidement mes fesses, m’attiraient toujours plus étroitement contre ses lèvres brûlantes, lorsque tout d’un coup il s’arrêta au milieu d’un coup de reins qui lui avait fait lever le derrière fort au dessus du sopha, dans l’excitation d’une poussée plus énergique que les autres, et enfonçant le sen-