Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/59

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
35
LETTRE III

D’ailleurs, trouvant sans doute que sa manière d’agir pouvait exciter les soupçons d’Henri, Lady Lovesport le prit dans ses bras et l’étendit sur le ventre au milieu du Sopha, sans discontinuer de le fouetter dans cette nouvelle posture. Ses pantalons, étant demeurés autour de ses jambes, l’empêchaient de les remuer beaucoup, mais sur un signe de M. Everard, ma tante les lui ôta tout à fait et poursuivit l’opération en appliquant la verge sur toutes les parties à nu du corps du patient. Elle paraissait prendre un plaisir particulier à varier cette scène de fustigation et je pouvais parfois la voir sourire de l’effet produit, surtout lorsqu’un coup donné avec vigueur sur quelque partie inattendue le faisait se démener et se trémousser de manière à offrir aux regards quelque nouveau charme de son aimable personne.

De temps en temps lorsque ses jambes se trouvaient un peu écartées, ma tante dirigeait les coups, d’une main vive mais sans rudesse, sur la surface délicate, qui se trouvait entre les cuisses du coupable et paraissait jouir infiniment des contorsions singulières auxquelles il se livrait alors en agitant et en levant les fesses, ainsi que des postures lascives dont il donnait inconsciemment le spectacle.

À la fin, les sensations brûlantes du pauvre garçon semblèrent atteindre le plus haut degré d’excitation grâce au traitement qu’il venait de subir ; il faisait aller ses fesses en avant et