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LETTRE III

derrière elle et l’entourant de ses bras, lui levait la chemise d’une main pendant que de l’autre il s’occupait à chatouiller sa charmante ouverture entièrement exposée à mes regards.

Elle tapait évidemment avec beaucoup de vigueur, ainsi que je pouvais m’en rendre compte par les soupirs et les soubresauts qu’Henri manifestait à chaque coup, mais subitement, elle changea d’idée et s’asseyant sur le canapé, plaça le délinquant sur ses cuisses nues, en sorte qu’elle se trouvait juste en face du cabinet où j’étais blottie tandis qu’il tournait sa figure du même côté. Je pus ainsi voir distinctement par l’animation de son teint et l’expression satisfaite de sa bouche qu’il semblait chercher à se pousser plus en avant comme pour faire participer à un aussi agréable contact ses cuisses et le bas de son ventre.

Lady Lovesport ne parut avoir aucune objection contre cette manière de faire ; au contraire, changeant la position de son bras gauche, elle passa la main sous la poitrine d’Henri de façon à lui soutenir le haut du corps et comme elle lui administrait en même temps sur le derrière quelques coup un peu plus rudes, elle l’engageait ainsi à s’avancer, si bien qu’en peu d’instants son ventre et ses cuisses vinrent frotter contre les cuisses nues de ma tante.

Jusqu’alors, Henri s’était tenu parfaitement tranquille, et sans remuer aucun de ses membres, montrant seulement par le tremblement