Page:Le Nouveau chatouilleur des dames, 1880.djvu/143

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
119
LETTRE VII

chanta. Vous le savez de reste ; bien que je connusse tous vos charmes naissants, je n’avais jamais contemplé de femme entièrement nue, car je ne compte pas le spectacle furtif que j’avais eu autrefois de Lady Lovesport au bain. Vous savez aussi que les appas appétissants de cette belle personne auraient fait damner un saint et vous pourrez vous faire une idée de l’effet que ses charmes exposés sans aucun voile, ainsi que le spectacle de ses mouvements lascifs, doivent avoir produit sur l’imagination et les sens d’un adolescent brûlant du désir d’être initié à tous les plaisirs exquis qu’un objet si charmant pouvait seul lui procurer. Peu après, emporté par la passion, je déposai les verges et me penchant sur elle, je caressai les ravissants promontoires qui alors commençaient à se teindre de l’éclat des roses.

Je collai mes lèvres brûlantes à la peau veloutée, la dévorant de caresses et de baisers comme pour lui demander pardon du cruel châtiment que je lui avais infligé. Mais je fus bientôt rappelé au devoir par Lady Lovesport qui me pria de reprendre les opérations, car ma tâche n’était pas terminée. Je lui obéis et continuai pendant quelque temps à cingler le voluptueux fessier. Chaque coup semblait attiser le feu de ses désirs et faisait tordre et palpiter son corps des pieds à la tête, de même que le mien s’était tordu dans pareille circonstance. Naturellement, j’avais grande