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LETTRE VII

sur mon ventre à chaque vibration dont l’animaient les brûlants désirs de son maître. Je restai entièrement passif sous les mains de la belle Lady Lovesport qui, après m’avoir retiré mon pantalon, me fit mettre à genoux sur le canapé de façon à présenter mon postérieur aux coups de la verge.

Je remarquai qu’elle eut soin, en relevant ma chemise, de ne pas découvrir l’arme fulgurante qui s’agitait comme un diable dans un bénitier. J’en conclus qu’elle craignait peut-être de se livrer avec trop de complaisance à la contemplation du démon tentateur ; mais cette pensée ne fit que me confirmer dans mon dessein de le lui montrer autant que possible ; je trouvai bientôt moyen, en agitant mon corps, de retrousser la chemise de façon à exposer au grand jour le dard enflammé et menaçant. Cependant, je restai tranquillement dans la posture qu’elle m’avait indiquée, tournant seulement la tête de son côté afin de repaître mes yeux avides de la vue enivrante de ses ravissants appas. Sa chemise était négligemment entr’ouverte mais elle n’y prenait point garde.

Je pouvais, en conséquence, dévorer du regard et admirer à loisir son cou et son sein charmants ainsi que les rondeurs potelées de sa jambe fine et de ses blanches cuisses faites au tour. De temps à autre, j’entrevoyais ses plantureuses fesses et le glorieux temple de