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LETTRE VII

et elle m’apparut ravissante, en chemise. Cela se fit sans aucune résistance de sa part, mais elle s’écria : „Fi le vilain, savez-vous que c’est très mal ce que vous faites là ? Alors, n’y tenant plus, je la serrai tendrement dans mes bras et couvris de baisers brûlants son visage, son cou et son sein. Elle se soumit tout d’abord fort tranquillement à mes caresses. Elle me les rendait même en partie, quand soudain, sentant sans doute le petit coquin d’en bas qui profitait de l’heureuse diversion, et qui se heurtait audacieusement à ses cuisses et à son ventre nu, — car son état de raideur lui avait permis de soulever nos chemises et de commencer l’attaque. — „Allons, allons, petit méchant, dit-elle, cela ne peut se passer ainsi ; vous oubliez déjà vos promesses et en vérité nous ne faisons rien qui vaille.”

Nous nous trouvions, à ce moment, tout près du canapé. Se dégageant de mes bras, elle m’y fit asseoir, et se mit en devoir de retirer entièrement mon pantalon lequel traînait encore sur mes chevilles. Comme je soulevais mes jambes pour lui faciliter cette opération, je m’arrangeai de façon à retrousser ma chemise jusqu’en haut de mes cuisses, de façon à me montrer nu jusqu’au nombril. Je crus m’apercevoir que ses yeux exprimaient du contentement lorsqu’ils s’arrêtaient sur l’emblème de virilité qui se présentait à ses regards tout agité et palpitant, se soulevant, puis retombant